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Il est intéressant d’appliquer les éléments de la spirale dynamique à l’agilité. Notamment dans l’évaluation des modes d’organisation, lorsqu’on fait de l’agile d’entreprise. Et pas simplement au niveau d’une équipe.
L’agile, c’est à quel niveau de la spirale ?
Le niveau de la spirale nécessaire pour faire de l’agile d’entreprise, c’est le jaune.
Ceci étant dit, il est intéressant de voir quelles sont les contributions de chaque niveau précédent à la spirale,
En effet, et c’est d’autant plus évident au niveau jaune : nous sommes dans un empilement de niveaux et non pas dans un niveau dans l’absolu à l’exclusion des autres (ce qui est la croyance en dessous de jaune).
Ce qui est nécessaire
- La vue systémique est apportée par jaune,
- Le lien bienveillant est apporté par vert. Il permet entre autres la créativité et la bienveillance, la tolérance à l’erreur ou à la faute, autant de pré-requis pour l’expérimentation et l’innovation.
- Le niveau Orange va amener la performance, qui va se matérialiser par la recherche de KPI.
Pour objectiver la mesure de performance, par exemple le nombre de tests en place, ou qui ont réussis, ou qui passent dans cette version.
- Le niveau bleu va apporter la discipline, l’ordre nécessaire pour le groupe. Par exemple dans la notion de rituel, l’organisation du groupe n’est pas laissée au hasard ou à l’initiative faite à temps perdu.
- Le courage sera nécessaire, et sera la contribution du niveau rouge,
- et le fonctionnement en tribu (ou guilde) sera une forme de loyauté amenée par le niveau violet.
- Le niveau le plus élémentaire et la survie sont amenés par le beige.
Ce qui est intéressant dans cette approche c’est de voir que les niveaux en dessous de jaune doivent être présents et bien développés pour que cela fonctionne de manière fluide.
Ils sont donc nécessaires mais pas suffisants.
Les tensions
Si des attributs des niveaux mis en tension ou perçus comme des oppositions, les jugements de valeur vont faire surface : ça va donner des « bisounours vert », l’exigence de performance orange, l’absolutisme du bleu, la brutalité du rouge ou les guerres de clans du violet. Tout niveau poussé à son extrême empêchera un fonctionnement harmonieux.
L’apport
Il est important de ne pas nier les niveaux et leur apport, car de l’agile sans performance ne tient pas longtemps (orange), et l’excès de bienveillance n’empêche pas la nécessité d’un minimum d’encadrement et de contrôle du bleu.
La différence avec à une injonction « bleu » unique qui vient de haut, est dans le fait que le cadre est décidé au bon niveau, et reste auto adaptatif à ce bon niveau, celui de l’équipe par exemple. Cela évite le « one size fit all » au niveau du département, qui vient de haut et qui va amener de la rigidité.
Un futur billet sera publié sur les modes de décision par niveau. Il est important de les reconnaître lorsqu’ils surgissent afin de vérifier s’ils sont appropriés.